En ces temps de situation d’urgence sanitaire et de confinements, le travail à domicile « forcé » permet aux employeurs de demander à leurs salariés de rester à la maison pour assumer la somme de travail demandée en entreprise. Toutefois, non seulement la totalité des employés n’est pas forcément formée à un travail statique à domicile, ni à la réactivité demandée lorsqu’il s’agit de gérer les tâches, ménagères entre autres, de la maisonnée. Il faudra sans doute alors réadapter l’offre de travail aux capacités des personnes souhaitant rester chez elle dorénavant pour télétravailler par exemple. Il faudra également faire face à un nombre de burn out croissant. C’est alors que les organismes de formation interviennent afin d’apporter à leur public une offre de plus en plus large et adaptée aux besoins des travailleurs comme des entreprises, tous soumis à la complexité des temps présents.
La formation professionnelle :
Tous les travailleurs ont à leur disposition la formation professionnelle qui va leur permettre d’évoluer au sein de leur travail ou dans leur recherche d’orientation professionnelle. En effet, tous les actifs, même demandeurs d’emplois sont concernés. Grâce au conseil d’évolution professionnelle, chacun peut faire une évaluation de ses compétences et par suite, à la mise en relation avec des conseillers, augmenter ses qualifications et ses aptitudes par une certification au sein d’un centre de formation.
Chaque entreprise se doit de cotiser pour la formation professionnelle continue pour tous les employés, elle y est contrainte par la loi, à contribuer financièrement à cette formation professionnelle.
Les organismes :
D’une part, il y a les organismes paritaires collecteurs : les OPCA, transformés en 2019 par les OPCO, lors de la dernière réforme, en opérateurs de compétences. Depuis la loi du 05 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, les relations entre tous les acteurs ont beaucoup changé. Chaque personne va enfin pouvoir choisir où et comment s’orienter professionnellement, soit par un apprentissage de départ, soit par une réévaluation des compétences. Le Cpf qui remplace le Dif, est un compte personnel de formation qui enterre le Droit individuel à la formation remplaçant lui-même le Congé individuel à la formation. Il s’agit de créditer désormais le compte formation en euros à la place des heures cumulées, moyennant 500 euros par an et par salarié.
D’autres part, les organismes de formations agrées mettent à disposition des dispositifs de formation adaptés à la catégorie des demandeurs : demandeurs d’emploi, salariés, personnes en situation de handicap… Les organismes dispensateurs de formation sont des prestataires de formation continue. Au sens du code du travail, cela désigne les organismes chargés de dispenser les actions de formation. Elles ont pour obligation de publier un Bilan Pédagogique et Financier, le BPF, dans lequel apparaissent toutes les formations dispensées par spécialité. Il faut alors être éligible au cpf et choisir un organisme de formation agrée, ayant obtenu une certification qualité.
Les salariés peuvent ainsi faire valoir leur congé individuel de formation et choisissent un organisme indépendant qui réévalue les compétences des salariés tout en dispensant des formations de qualité en vue de leur perfectionnement. Faisant suite au bilan de compétences, les organismes financeurs lancent leur action de formation au travers d’un programme de formation détaillé. Le plan de formation est d’abord transmis au salarié concerné et celui-ci se dirige alors vers un organisme certificateur ayant validé lui-même la qualité de la formation.
Les limites de l’accueil en formation pendant la crise sanitaire actuelle :
Pendant les périodes de confinement, plus ou moins strict, les organismes recevant du public sont limités. Lorsque la formation ne peut être suivie à distance, ils peuvent accueillir les stagiaires et les personnes éligibles sous certaines conditions. Ils sont autorisés à dispenser des formations par téléconférence ou sur site directement. L’autorisation d’exercice est alors confirmée par l’Etat et les formations professionnelles sont alors dispensées en présentiel.
Pour conclure, cette réforme de la formation professionnelle prend en compte les besoins des salariés et des entreprises d’une meilleure façon. Il est désormais beaucoup plus simple de suivre une formation sur site ou à distance. Les connaissances et compétences s’améliorent grandement et toutes les branches professionnelles se voient délivrer une formation adaptée aux besoins. L’offre de formation est très complète de nos jours, le parcours de formation est simplifié pour tous, autant les demandeurs d’emploi que les salariés et les centres de formation amènent un service d’avenir, non négligeable en temps de crise.